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dimanche, 21 janvier 2007

Le secret

Un nouveau roman autour du jeu d'échecs !

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"Dans une sinistre geôle de Venise, Tibor se prépare à une mort misérable.

Surgit devant lui une haute silhouette, un homme à l’accent étranger qui porte sous le bras un échiquier. Il ne lui demande rien, sauf de jouer aux échecs : s’il gagne la partie en un quart d’heure, il sera libre. Tibor ne craint pas le marché. Il est un des meilleurs à ce jeu, dont il vivrait confortablement si ses penchants pour l’alcool et sa condition de nain ne lui valaient les pires déboires et avanies. Tibor gagne en effet, et l’étranger lui fait alors une curieuse proposition.

Wolfgang von Kempelen est un aristocrate hongrois, inventeur anxieux d’obtenir la confiance de l’impératrice Marie-Thérèse. Pour cela, il a imaginé une escroquerie : faire se produire à la cour de Vienne un faux automate joueur d’échecs, capable de battre même des champions. Kempelen a besoin de Tibor, seule créature de sa taille assez douée pour actionner de l’intérieur les rouages de l’engin. Pris à la gorge, le nain accepte malgré sa répugnance pour la tricherie et sa terreur du péché.

Le canular, pense-t-il, ne durera que le temps d’une partie… Lorsqu’il apparaît que le succès de l’automate dépasse les espoirs des deux hommes, un engrenage se met en branle qui va faire basculer leurs destins. Tandis que Tibor est contraint de prolonger sa vie de reclus pour que l’escroquerie continue à fonctionner, Kempelen succombe aux sirènes de la gloire. D’arriviste immoral qu’il était, il devient lentement un manipulateur démoniaque – le diabolus ex machina.

L’automate devient alors la coqueluche des salons où se pressent ses compétiteurs. Mais il attise aussi les jalousies et les convoitises, puis les soupçons. Bientôt, deux femmes découvrent l’existence de Tibor. Et l’escroquerie tourne à la tragédie : l’aventurier aristocrate et le joueur malheureux se trouvent complices d’un meurtre et se déchirent…"

(note de l'éditeur) 

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