dimanche, 09 octobre 2005
La joueuse d'échecs
160 pages - 14 x 21 cm - Broché isbn 2-86746-401-3 – Prix public : 15 €
"Dans l’île de Naxos, Eleni est femme de chambre dans un hôtel fréquenté par les touristes. La quarantaine négligée, elle mène une vie bien réglée entre son travail, un mari garagiste épousé à dix-huit ans, deux enfants adolescents et une amie d’enfance. Son seul espace de liberté, ce sont les chambres qu’elle fait chaque matin, les objets qu’elle y remarque, à travers lesquels elle imagine d’autres vies… Un jour, par un geste maladroit, elle renverse une pièce sur un échiquier sur lequel une partie est engagée. Sa vie bascule alors, car, de façon inattendue, elle se prend de passion pour ce jeu au grand dam de sa famille et des habitants de l’île plus qu’interloqués. Ce premier roman nous donne à découvrir un formidable talent de narratrice."
Lire la critique du livre sur le site de la FNAC...c'est par là...
(je ne l'ai pas encore lu...je viens juste de la commander...Thierry)
jeudi, 29 septembre 2005
Histoire de champions
mardi, 27 septembre 2005
De bonnes raisons
1. Jouer aux échecs est un plaisir ! Pendant plus de mille années, des millions de personnes de toutes les cultures et de tous les milieux ont eu plaisir à jouer au roi des jeux dont l'origine se trouve probablement en Inde. Faites attention ce jeu peu créer une dépendance !
Seule
Seule contre tous ... au championnat du monde FIDE !
lire l'article ... ici ...
dimanche, 25 septembre 2005
Résultats Rapide EC 25/09
38 participants arbitré par "notre" Philippe BOYADJIS.
Johan BOYADJIS termine 14ème et Michel EDARD 17ème.
4/7 pour tous les deux...c'est bien joué !
Johan (benjamin/1430) gagne contre 1150,1660,1060 et 1499 et perd contre 1770, 1750 et 2070 malgré un avantage en cours de jeu.
Michel (senior/1210) gagne contre 1470, 1499, 1480 et 1410 et perd contre 1750, 1570 et 1580.
Voici la grille des résultats complets...clic !
Johan
samedi, 24 septembre 2005
Europe jeunes
Auvergne Régionale 1
Exit la Nationale V...place à "Auvergne Régionale 1"
...c'est la nouvelle appellation !!
Voici le programme de nos festivités échiquéennes...
jeudi, 22 septembre 2005
Règles du jeu d'échecs
Elles sont là !
(pour débutants)
vendredi, 16 septembre 2005
Nouveaux diplômés
Philippe BOYADJIS et Richard REY
sont maintenant arbitres AF4 (arbitre Fédéral 4) !
BRAVO !
vendredi, 09 septembre 2005
Sacré Arpad
ELO FFE Septembre 2005
(8 joueurs)
Philippe BOYADJIS (senior) 1740
Max HOCHART (senior) 1540
Michel EDARD (senior) 1490
Valentin PROUTEAU (junior) 1440
Johan BOYADJIS (benjamin) 1430
Claude DOUCET (senior) 1420
Christophe JOURDE (senior) 1400
Gaétan REY (petit poussin) 1270
ELO RAPIDE FFE Septembre 2005
(4 joueurs)
Philippe BOYADJIS (senior) 1670
Michel EDARD (senior) 1210
Tristan GUILLOUARD (pupille) 1210
Christophe JOURDE (senior) 1200
Richard, Max, Christophe, Gaétan et Philippe...
Le système de classement des joueurs d'échecs a été mis au point par le physicien américain d'origine hongroise Arpad Elo. Son nom est resté attaché à ce système et l'on parle du classement Elo d'un joueur. Il repose sur l'évaluation de la performance.
Arpad E. Elo (1903-1992)
Prochains classements ...
début janvier 2006 ...
à suivre !
jeudi, 08 septembre 2005
Les Tops
LES TOPS MONDIAUX (Juillet 2005)
Les 100 meilleurs joueurs ...
Les 50 meilleures joueuses ...
Les 20 meilleurs juniors garçons ...
le plus jeune Grand Maître du monde le jeune norvégien de 14 ans Magnus Carlsen
Les 20 meilleurs juniors filles ...
mardi, 06 septembre 2005
"Errare humanum est"
Le combat sur l'échiquier se décide généralement en faveur d'un des joueurs grâce aux fautes de l'autre bien plus qu'au jeu "génial" de l'un des deux adversaires. "Errare humanum est". Personne n'est exempt de faire des fautes. Ainsi, l'un des buts de l'entraînement doit être l'élimination des causes qui provoquent nos erreurs...
vendredi, 02 septembre 2005
Guide 3D
Comme souvent, les anglos-saxons, en matière de littérature pédagogique sont très efficaces.
"The Chess Player's Bible" (titre original), la Bible du joueur d'échecs, est un guide visuel tout en 3D, plaisant à lire. Cet ouvrage semble destiné aux joueurs débutants, enfants et adultes mais les joueurs classés entre 1000 et 1700 ELO pourraient bien le consulter pour vérifier une technique ou identifier un problème.
Les explications sont claires et précises : pas de longs discours ... juste l'essentiel !
Au sommaire : les tableaux de mat, les ouvertures, la tactique, la stratégie, les finales, les pions (un chapître très instructif) ... le tout en 254 pages pour 30 €.
Acteur et champion
Quel célèbre champion du monde a joué dans des courts métrages réalisés par ses amis surréalistes ?
mercredi, 31 août 2005
10 maximes...
mardi, 30 août 2005
Grand maître...
lundi, 29 août 2005
Blitz discours
Une championne à la Une !
Première dame de France, elle porte à merveille des robes (noires), façon «dame de pique de Pouchkine». Supporte moins qu'on lui salope la moquette (blanche) de son deux pièces parisien. Almira Skripchenko balance entre noir et blanc, mais sait que la vérité s'immisce dans les gris. Comme aux échecs, où elle a conservé son titre de championne de France.
Après de courtes nuits passées à préparer les parties ou des insomnies combattues à coups de Trivial Pursuit. Parenthèse peut-être enchantée de la victoire, mais parenthèse désenchantée de la fatigue liée à cent vingt parties et huit mois de voyages par an... Championne d'Europe en 2001 et deux fois quart de finaliste des championnats du monde, Almira, 29 ans, est la seule joueuse professionnelle française. Elle en rit. «Quand je dis que je joue aux échecs, on me répond souvent : "Et à part ça, vous faites quoi comme métier ?"».
Née soviétique, grandie moldave, naturalisée française en 2001, licenciée dans un club allemand, Almira navigue entre bonheur communicatif et humeur ombrageuse. Elle peut dire qu'elle n'est pas dévouée au jeu, dont elle assure n'avoir que deux livres chez elle. Mais la fan du cinéaste Andreï Tarkovski peut dire, aussi : «Les échecs sont une recherche d'absolu, une quête de la vérité, un peu comme une toile de maître.» Toute quête a son prix, mais celle de la perfection est douloureuse. Elle l'avoue : «Aux échecs, la défaite n'est jamais acceptable, tout juste tolérable.» D'où cette peur de l'aspiration fatale, de «l'autodestruction» qu'il faut surmonter, des «pièces qui s'invitent dans vos rêves» et qu'il faut chasser.
Emotions. Elle s'y attelle, souffle-t-elle, avec «cette lueur calme dans les yeux dont parle Bounine», le prix Nobel russe de littérature russe en 1933. Avant de regretter devoir contenir ses émotions dans un sport «où il faut toujours dissimuler» et où «sourire après une victoire tient de la provoc». «On souffre», élude-t-elle, comme quand elle joue trop et que ses migraines ne la lâchent pas pendant des jours.
A ses proches, elle assure gagner sa vie en faisant «le métier le plus dur du monde». Etudiante, elle s'est aussi essayée, en vain, au journalisme. Trop d'envie de puiser le mot juste, de repatouiller ses textes. Trop «le sentiment de se mettre à nu». Almira ne voulait «pas ajouter de la souffrance à la souffrance du jeu d'échecs».
Alors, elle se bat. Un peu pour les vertus du jeu, beaucoup pour elle-même. «Dostoïevski a dit qu'on se lassait toujours de la seule vertu, cite-t-elle en sirotant un Coca. Peut-être est-ce pour cela que j'aime les gens qui ont des blessures.» Des gens qui lui ressemblent. Fantômes. Elle évoque pourtant une «enfance classique». «Classique», la fille unique d'une prof de maths d'origine arménienne et d'un mécano moldave. Son père s'était reconverti dans l'organisation des échecs, sa mère sillonnait les tournois. «Classique», le couple transfère ses ambitions : Almira peut toujours aimer la peinture ou la musique, elle est éduquée pour transposer son goût de l'art dans l'art du goût des échecs. «Classique» aussi les coups, les raclées de son père quand elle perdait des parties, ou n'en gagnait pas assez ? Elle en parle avec des fantômes dans le regard. «Je pensais que j'étais coupable de mal faire.» La violence paternelle ne se reflète pas dans le miroir des soixante-quatre cases. «Mon père n'a pas pu réussir à me dégoûter du jeu.» Le jeu l'a dégoûté de son père : elle ne l'a revu que trois fois depuis dix ans. A quoi rêve-t-on lorsqu'on a 14 ans et que l'empire soviétique s'effondre ? A sortir. Les échecs tiennent à la fois de la prison dorée ou du passeport pour l'évasion. Pour Almira, ce fut les deux. Elle n'a pas «connu le temps de l'insouciance». Forcé, quand on devient championne d'Union soviétique chez les moins de 14 ans. Mais, dans la foulée, elle voyage seule, ses parents n'ont pas les moyens de suivre son ascension. Se réfugie dans «les analystes de l'âme russe», Boulgakov ou Nabokov, mais aussi dans Goethe ou Camus. «Les écrivains qu'on choisit d'aimer s'accordent avec vos désirs.» Les siens convergent vers le titre mondial des moins de 16 ans. Cet âge révolu, elle sort avec Vladimir Kramnik, futur champion du monde d'échecs, l'homme qui fit tomber Kasparov. «Comme par hasard, sourit-elle, la relation de Kramnik avec son père était, elle aussi, furieuse.» Elle parle de ses tourments pour mieux tenter de les conjurer. Rappelle un tournoi à Calcutta, où, terrassée par la pauvreté, elle pleurait tous les jours. «J'aimerais croire que je peux changer le monde à partir de ma propre échelle, l'échiquier...» Chaotique. A commencer par mettre de «l'harmonie» dans le monde si chaotique des échecs. C'est ainsi : Almira Skripchenko tire toujours des plans sur la comète. Petite, elle aurait aimé devenir architecte (façon Frank Lloyd Wright... abandonné par son père).
Elle a 18 ans quand elle rencontre un bâtisseur sur soixante-quatre cases. «Joël Lautier (prodige tricolore de l'époque, ndlr) m'a fait croire qu'il lisait Dostoïevski en russe, rit-elle. Je lui ai parlé de Molière et du Malade imaginaire.» Coup de foudre et exil à Paris deux ans plus tard. La fille qui parle cinq langues et s'avère intarissable sur Lost in Translation de Sofia Coppola , se met au français dix heures par jour et gagne son ticket pour la Sorbonne, où elle décroche un Deug de langues étrangères appliquées. Depuis, elle corrige les fautes d'orthographe de ses amis... «Elle est douée, en tout, dit d'elle Lautier aujourd'hui, dont elle est séparée depuis trois ans. On passait notre temps à nous croiser entre deux avions.» La vie en excès de vitesse...Almira a, par exemple, appris le poker dans un taxi, pour finir 4e lors de son premier tournoi.
Sur un échiquier, elle expédie les coups. Puis elle s'esquive en attendant que l'autre ait joué. «Je déteste attendre.» «Hyperactive». A l'inverse de la Hongroise Judith Polgar, qui squatte le top dix du classement mondial masculin, Almira assure que «les échecs, seuls, ne peuvent remplir» sa vie. «Elle est tellement hyperactive que l'enfermer dans une pièce sans rien pendant un jour la rendrait folle», raconte Lautier.
Elle s'imagine en ambassadrice du jeu, qu'elle veut sortir de sa sous-médiatisation. Elle ne se fait pas de film, même si elle en est boulimique. La nuit est tombée depuis des lustres. Dans son hôtel, elle confie avoir «tremblé pendant des heures» après avoir plongé dans les tumultes de la relation père-enfant du film de Jacques Audiard, De battre mon coeur s'est arrêté.
Le sien bat sur le mode syncope : parfois en souffrance, souvent en pâmoison. Toujours en accéléré.
lundi, 27 juin 2005
Résultats 2ème Open Lempdes
Le vainqueur de l’Open : Ludwig FANTIN
(Echiquier Clermontois)
mardi, 14 juin 2005
Etourdi ?
En 1923, à Mährisch-Ostrau, le célèbre maître viennois Ernest Grünfeld (1893-1962 et sa célèbre défense qui porte son nom 1. d4 Cf6 2.c4 g6 3.Cc3 d5 ) dispute un tournoi. L'hôtel où il loge est situé à trois quarts d'heure de la salle de jeu.
C'est la distance qu'il parcourt à pieds, en pleine nuit, pour arriver (sans douter une seconde et prêt à en découdre contre son futur adversaire) à 5 heures du matin croyant qu'il était 5 heures de l'après-midi !!