samedi, 01 septembre 2007
Dans le cartable
C'est la rentrée littéraire...(déjà lu)
Rubrique..."Rien à voir avec le jeu d'échecs"...
ou "Y'a pas que le jeu d'échecs dans la vie"...
ou "Faut savoir partager"
"Au début des années 1960, le narrateur joue de la country au Jacky's bar, à Montparnasse. À la suite de l'incendie du Jacky's, il se retrouve sans emploi. Ses amis lui conseillent de se rendre à Bruxelles où, paraît-il, les chances de se faire engager sont nombreuses. Du jour au lendemain, le narrateur quitte Paris, n'emportant qu'un sac à dos et son harmonica.
Sur le bord de la nationale, direction le nord, il attend qu'on le prenne en stop quand une somptueuse Rolls blanche s'arrête, la vitre se baisse sur un bluesman mondialement connu, Memphis Slim, à la recherche d'un road manager (en clair, un 'homme-à-tout-faire') pour l'accompagner dans sa tournée européenne. Le narrateur accepte avec joie, d'autant que le maestro lui promet de l'aider à perfectionner son jeu d'harmonica...
Dans la voiture se trouve également une jeune femme aussi belle qu'énigmatique : Angie. Bruxelles est leur première escale, au plus fameux des clubs de jazz : le Pol. Pendant que Memphis s'y produit, il charge son road manager de veiller sur Angie, qui le fascine de plus en plus à chaque étape d'un périple qui passe par Cologne, Ostende, et enfin Londres où, après son dernier concert, Memphis Slim décide de rentrer en France. Il confie une nouvelle fois Angie au narrateur.
La capitale anglaise est alors en pleine effervescence, les Rolling Stones et les Beatles sont en train d'imposer un nouveau courant musical. À la faveur des nombreuses fêtes improvisées, Angie rencontre Keith Richard et s'enfuit quelques jours avec lui avant de revenir, épuisée, déboussolée par la drogue. Plus tard, elle part aux Etats-Unis et se lance dans une carrière de mannequin, loin du jeune musicien qui se souviendra d'elle avec émotion lors de la sortie du tube des Stones, Angie..." (Note de l'éditeur)
Lecture légère et entraînante...
"Igor est un photographe, il vit en Suisse, à Lausanne. Il a des amis, des voisins, une mère, deux plus jeunes demi-frères qui sont champions de natation. Son père s'est noyé quand il était petit. Son existence offre toutes les apparences de la tranquillité, et de fait elle est tranquille. Un jour, il va au Mexique photographier les paysages, en vue d'un livre avec un écrivain de ses amis.
Il y rencontre une femme plus âgée que lui, la quarantaine, avec qui il va manquer se perdre dans le désert. Ils vivent un amour discret, confiant, à distance parce qu'elle vit en Espagne. Un jour il se noie. On ne retrouve pas son corps. Après, son amie vient passer une nuit dans son appartement, il lui apparaît. Il est extrêmement difficile d'expliquer les raisons pour lesquelles ce très bref roman exerce sur son lecteur un tel pouvoir, un pouvoir calme, et comme apaisant.
C'est une histoire à la fois simple et riche de tout ce qu'une tonalité discrétement intense laisse supposer de non exprimé, de retenu. Il y a cette notation, à propos des deux personnages principaux, qui dit un peu de ce charme : « Comme toujours ils étaient l'un et l'autre émus de se parler. Et ils étaient frappés par la quantité de choses qu'ils arrivaient à se dire en si peu de temps et en parlant si peu d'eux-mêmes. » Voilà, il y a de cela dans ce livre, une manière de dire baucoup en peu de mots, et sans le faire remarquer non plus."
(Note de l'éditeur)
Pour moi...un petit bijou de lecture...
"II y a en chacun de nous un marcheur. Prendre l'air, dégourdir ses jambes, découvrir de beaux paysages, sentir le sol sous ses pieds produit un effet à la fois dynamisant et apaisant. Peu importe le but poursuivi, la marche, la balade, la promenade, la randonnée, le pèlerinage - c'est selon - font du bien au corps et à l'esprit. D'ailleurs, les philosophes ont aussi pratiqué la marche, chacun à sa façon : Thalès, et son faux pas qui le précipita au fond d'un puits ; Kant que rien ne détourna jamais de sa sortie quotidienne, à cinq heures précises ; Kierkegaard et ses promenades imaginaires ; Cioran, déambulant loin des hommes et de leurs désastreuses ambitions...
L'auteur, promeneur assidu, examine attentivement cette mystérieuse connivence du pas et du mot, du souffle et de l'idée, du muscle et de la pensée. La marche éveille et stimule l'esprit, mais, bien plus encore, elle est une sagesse, une sagesse du corps." (Note de l'éditeur)
Pour ceux qui (comme moi) préférent marcher...que courir...
"Les femmes d'Arlington Park - une banlieue résidentielle en Angleterre - ont tout pour être heureuses : mari, enfants, maison, ami (e) s. Une existence confortable. Mais il n'en est rien. Derrière cette façade complètement artificielle, frustrations, jalousies, déceptions règnent sans partage. Juliet Randall, Maisie Carrington, Amanda Clapp, Solly Keir-Leigh : chacune a le sentiment d'être passée à côté de sa vie.
Chacune tente de se révolter, de résister à la banalité, au passage du temps qui émousse le désir, fane la beauté et affaiblit les êtres. Rachel Cusk raconte vingt-quatre heures de la vie de ces femmes : on entre dans leur cuisine, on les suit au supermarché, dans des cabines d'essayage ; on pénètre aussi dans leur conscience et leurs pensées." (Note de l'éditeur)
Un roman anglais comme je les aime...très pluvieux...
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